jeudi 3 décembre 2015

OHE DU BATEAU - VAGUE A L'AME - SAILING... TO TEACHING ENGLISH


J’ai envie de parler d’un fait récent, et pourtant je n’ai pas le pied marin :
A 54 ans : Victoire de Loïc Perron Route du Rhum 2014 – Record : 2 h de moins que le record précédent
Un environnement : fratrie de marins
Un bateau : quel bateau ! Et pas des plus petits : catégorie multicoques de plus de 60 pieds (18,30m)
Une équipe :  une famille : celle des liens du sang et celle des techniciens, des préparateurs, des logisticiens, des sponsors
Un homme, une réelle détermination : 32 ans après sa 1ère participation

QUE DIRE ? QUEL CONSTAT !...Les mots qui me viennent
EXPÉRIENCE, VOLONTÉ, FOI, CONNAISSANCE DE SOI, CONFIANCE EN SOI ET EN LES AUTRES

Qui sommes-nous ?
Dans ce groupe de 11 pionniers « P.A.S. vers l’emploi », initié par le CBE de Pertuis, et dont je fais partie : des QUINQUAS pour la plupart, des SENIORS si l’on en croit la presse, enfin, pour ce qui est du monde du travail.
Vous voyez un peu l’image : à 45 ans : la cane ou le déambulateur !!! Rappelez-moi l’âge de la retraite ???
Qui suis-je ?
Une QUINQUA qui essaie de trouver sa place, de refaire sa place, d’ouvrir la bonne porte, de croire que tout est encore possible, que je peux me réaliser.
Pour quoi faire ?
Etre enfin épanouie, sentir le sourire sur mes lèvres, voir le sourire sur les lèvres de mes enfants et croire que cette envie que j’ai au fond de moi, enfin, VIVRA.

D’où je viens ?
Fratrie : 3 filles - Naissance : Nord - Racines : Méridionales, Campagne

Orientation ?
Contrariée : A l’âge de 16 ans, j’ai la possibilité de vivre chez les parents de ma correspondante anglaise, d’étudier en Angleterre et d’y rester : mes parents s’y opposent. Je fais donc des études dans l’Assistanat/Secrétariat : logique. Cherchez l’erreur !!!

Expérience ?
Assistanat de Direction bilingue anglais dans de grands groupes de l’Industrie Pharmaceutiques : français et étrangers.

Accidents ?
Licenciement : trop expérimentée, trop âgée = trop chère : j’ai 30 ans !!! Ben, c’est pas l’âge des SENIORS ça ???
Plan Social : rachat d’un groupe américain par un autre groupe américain : en 3 ans : de 650 salariés on passe à 20 salariés ; en 2014, ils ne sont plus qu’une dizaine et un nouveau plan social s’annonce pour eux en 2015 – Un groupe est racheté pour n’en garder que ce qu’ il rapporte : l’argent et surtout l’argent pour qui ? Pour les ACTIONNAIRES  : ET DONC : A BAS LES COMPETENCES ET LE SAVOIR-FAIRE ! J’ai 50 ans !!! ça y est, ce coup-ci,  j’ai largement atteint l’âge des SENIORS !!!

Accompagnement ?
Quelques formations (entre autres)
– Un bilan de compétence : je peux devenir « poissonnière » : et voilà je retourne au bord
de l’eau, vous voyez je dis bien au bord de l’eau et  pas dans l’eau ; j’aime le poisson, oui mais de là à ouvrir une poissonnerie !!!
– Une formation de reconversion dans le bien-être en 2013 :  « Praticien Et Responsable de SPA » (Sanitas Per Aquam  : la Santé par l’Eau) et non Société Protectrice des Animaux) » : plus de 7 mois de formation   au total, dont 6 semaines en alternance et une certification !!! O regardez, je reviens au bord de l’eau : AQUA !!!

– "Création ou Reprise d’Entreprise", car à ce moment-là j'ai l'idée d'aménager un camping-car... devinez en quoi ???... en SPA !!!
Ce n'est pas encore fait, j'attends les sponsors...


 
Associatif ? (A noter qu'à ce moment-là, je travaille et j’élève en même temps seule mes enfants)
Musique : je joue de la flûte traversière, cela me rappelle mes « jeunes années » : petits concerts, galas de fin d’année.

Langues : Lancement d’une Ecole de langues en Région Parisienne avec des amis : je deviens Professeur d’Anglais, ENFIN !!!
J’enseigne l’anglais aux enfants de la grande section de maternelle aux collégiens.
Quel régal !!! C’est là qu’est mon épanouissement : je crée mes supports, j’anime des groupes de collégiens sur des thématiques tout au long de l’année, j’anime des cours hebdomadaires où je retrouve les élèves, je propose et crée avec les enfants de mes cours, le spectacle de fin d’année ;
Quel régal !!! J’aime partager ce qui fait la différence de chacun et ce qui en fait en même temps une richesse : l’enfant me fait confiance, il reconnaît à travers moi l’enfant que je continue à être, je vois à travers lui, je le comprends, je sais ce qui le motive, ce qui le passionne, je ne le juge pas, c’est lui qui me donne les clés de ce qui va permettre de créer ce lien, ce langage de communication, ce qui va l’amener à me faire confiance, et le plus important à se faire confiance : JE L’ECOUTE !!!
Je me souviens, lorsque je donnais des cours d’anglais à des enfants de 8 à 10 ans, au bout d’un mois de cours, c’est en venant rechercher son fils qu’un papa s’est approché et m’a dit en parlant de son fils, qu’Antoine avait changé à la maison, qu’il était plus calme, moins agité, plus attentif, et même qu’en classe, la maîtresse d’école  lui avait fait la même réflexion ; je me souviens avoir mis un temps à savoir pourquoi ce papa me disait cela, et tout à coup je me suis souvenu que ce petit garçon de 9 ans, Antoine, ne tenait pas en place, montait sur les tables, n’écoutait pas, ne s’intéressait pas. Je n’ai pas attendu longtemps pour « entrer » dans le monde d’Antoine et pour qu’Antoine « entre » dans l’apprentissage de l’anglais et dans le groupe ; c’est en discutant avec lui, et lui seul, en le regardant, lui et lui seul, en lui disant quelles étaient ses forces, et que ces forces qu’il avait, il pouvait les utiliser dans les cours d’anglais et que le groupe pouvait aussi en bénéficier : en faisant ainsi, Antoine a su qu’il était entendu et qu’il pouvait lui aussi être acteur, j’ai envie de dire créacteur, de son activité d’anglais.
La première année, il n’a pas voulu faire partie du spectacle de fin d’année, mais il a participé à préparer le spectacle et a également participé aux répétitions ; la seconde année, il a souhaité faire partie du spectacle de fin d’année et a été l’un des principaux acteurs de la petite pièce mise en scène.
Si vous aviez vu : LA LUMIERE DANS SES YEUX, SA FIERTE !!!
D’un enfant fuyant, gesticulant, il était devenu un enfant ENTIER, DROIT et FIER.

Mon devenir ?
Pouvoir enseigner l’anglais aux enfants, je dirai tout simplement, car c’est ce que j’aime au plus profond de moi.
J’aime le regard de l’enfant, sa curiosité, sa différence, son envie, son impatience, sa stupeur quand il a compris qu’il a réussi…

Comment ?
Faire une VAP (Validation des Acquis Professionnels) et surtout, pouvoir la financer.
Et oui, à 52 ans, avec 3 enfants à élever (20 ans, 18 ans et 15 ans)…



Je conclurai par ceci :
 « Méfiez-vous des rêves de jeunesse, ils finissent toujours par se réaliser » - Goethe

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            
                                                                                                                     Véronique PIOT

lundi 4 mai 2015

Homme de terrain et jeu d'équipe !

Mon métier : la direction et le développement organisationnel.

Mon leitmotiv : le management des femmes et des hommes dans l’entreprise par une organisation et une gestion efficiente et profitable pour l’entité socio-économique et les collaborateurs.


Mon fil conducteur : Une écoute solide, une vision stratégique contextuelle, une attention constante aux détails opérationnels, l’accent mis sur les résultats, la qualité du service et la satisfaction client. L’ensemble dans un climat de travail agréable pour les clients, les collaborateurs et les partenaires financiers.

Olivier.T

mardi 28 avril 2015

Dans le sanctuaire

À l’origine de l’Oasis des Bois (bivouacs en pleine nature et à la belle étoile), il y a le lieu. Une forêt domaniale, à l’écart d’un peu tout. Pas de tourisme, pas d’habitation, seulement deux  anciens villages ruinés, datant de plusieurs siècles. Que des ruines de pierres avec leur beauté, leur nostalgie, la trace d’une ancienne civilisation disparue. Tout autour,  la nature a repris ses droits.

Une rivière a creusé un vallon, puis des  gorges. Tout autour s’articulent des collines, des falaises, des bois accrochés aux pitons rocheux. Des canyons nous rejoignent, et nous gagnons en remontant les vasques et le lit rocheux la vallée qui moutonne au pied de la montagne. Des prés, des bois encore, quelques rares chemins et sentiers.

Quelquefois, des hommes viennent. C’est nous, petits groupes d’un genre nouveau qui perpétuent la présence humaine en ces lieux. En partage du lieu avec chevreuils, blaireaux, aigles, renards et chamois. Peut-être sommes-nous les premiers, depuis des siècles, à fouler certains sentiers.

Car ici, le temps semble suspendu. Il y a dans l’air comme un écho murmurant, une paix, un silence en attente qui nous environne. 

Ces lieux ont en mémoire un pouvoir lointain, secret.

Il y eut un Autrefois fécond ici, chargé de mystères. Des hommes rudes et fiers, qui s’accrochaient avec passion à leur terre, dépositaires de fragments de la science enfouie dans la nuit des temps et druides en sabot arpentant cette terre immémoriale.

Il y a tant à vivre ici. Du rire, de la joie, des danses. Des silences habités. Des ciels étoilés dans la clameur muette de la nuit. 

Pour ce qui me concerne, les plaisirs les plus intenses sont ici, loin des hommes et de leur univers de béton. Ici se créé chaque jour, à travers les saisons, un monde qui n’a pas besoin de nous. 

 Ce lieu que la vie m’offre est aussi à la disposition de ceux qui souhaitent tenter l’aventure. Un havre d’eau et de verdure, ouvert sur un espace de vie pur et simple, pour quelques jours de partage, de bonheur et de découverte au cœur des Alpes de Haute Provence.                                              Valérian Brill

mercredi 12 novembre 2014

Travailler et… Chanter !

Je suis toujours amusé par les réactions de mes interlocuteurs à qui j'annonce que je chante dans une chorale. Étonnement, surprise, admiration parfois. Dans tous les cas, cela ne laisse pas indifférent !

Les chorales ont parfois une réputation vieillotte pour qui ne connait pas bien ce monde enchanteur. Mais il n’y a pas que des chorales paroissiales et tous les grands compositeurs se sont essayés à créer des partitions fameuses qui demeurent des références universelles dans le monde de la musique. Je pense aux cantates de Bach ou au requiem de Mozart, entre autres merveilles du répertoire choral.

Le vocabulaire employé dans le chant-choral est souvent commun avec celui des sportifs : travail du souffle, rythme, posture, tonicité musculaire, stretching, relaxation, lâcher-prise, concentration des énergies, endurance, synchronisation, harmonisation etc…

Je peux donc vous affirmer que chanter est bel et bien un sport. De plus, la pratique du chant en chorale demande une grande discipline et beaucoup d’investissement personnel. En effet, en plus des répétitions généralement hebdomadaires, il faut souvent se préparer individuellement avant de rejoindre le groupe, en répétant chez soi à l’aide de fichiers musicaux et, bien sûr, de la partition.

Pour plagier un célèbre gaulois de bande dessinée, je suis tombé dedans lorsque j’étais petit ! Le collège du Pas-de-Calais où je suis allé étant enfant était alors doté d’une professeure de musique passionnée qui ne se lassait pas de revenir sur l’ouvrage pour tenter de parvenir à la perfection. Elle y parvenait souvent et cette exigence valu au Chœur Légendaire la participation à de célèbres concours, dont celui de l’Ange d’Or qui récompensait les finalistes en les faisant figurer dans des enregistrements de chants de Noël édités sur disques vinyles.

Le mélanges des voix a quelque chose de fascinant, il est comme une alchimie de précision et le beau a tôt fait de se transformer en laid si la justesse vocale n’est pas au rendez-vous !

De fil en aiguille, une passion est née en moi. Celle-ci ne m’a jamais quittée et j’ai presque toujours réussi à la concilier avec mon travail.
En effet, en tant que responsable de magasins, j’ai pourtant pas mal roulé ma bosse et j’ai ainsi pu rejoindre des chorales de Blois, Nancy, Béthune, Lille et le Chœur Cantabile d’Aix-en-Provence dont je fais partie depuis 7 ans maintenant, toujours avec le même bonheur ! J'en ai d'ailleurs créé la page Facebook.

Les chorales ont cette faculté de fédérer des personnes venues d’horizons très divers. Le seul point commun des membres d’une chorale est la voix humaine que chacun offre à l’ensemble au service d’une œuvre commune pour essayer d’atteindre la perfection.

N’est-ce pas l’objectif de toute Entreprise ?
                                                                                                        Hugues VERLEY

HISTOIRE D’UN ENFANT DEVENU REALITE

Il était une fois l’histoire d’un petit garçon du nom de Philippe, qui habitait Paris et qui venait souvent voir ses grands parents en Auvergne pendant les vacances.
Philippe était très content de venir voir sa famille, mais il ne partait jamais sans aller faire une visite à une vieille tante de sa grand-mère, qui se trouvait dans un hospice tenu par une congrégation de sœurs. Et oui, pour lui  c’était un supplice d’aller voir cette personne qu’il ne connaissait pas, tapie dans son lit en position fœtale, un bonnet en dentelle sur la tête et ne parlant qu’en grognant.
 Ce qui lui venait à l’esprit du gamin qu’il était, c’était l’odeur piquante d’urine mélangée avec l’odeur du cirage de parquet, le mélange ne faisait pas bon ménage dans son estomac, et il n’avait de cesse que de sortir de cet endroit.
La vieillesse lui faisait peur, et il ne comprenait pas pourquoi ces gens âgés avaient la peau plissée et qu’ils changeaient de caractère.
Le petit garçon grandit et continua ses études jusqu’au jour ou il fallut décider  d’une orientation, et oui c’est le gros dilemme que rencontre tous les parents, après des orientations telles que le commerce, la décoration, la banque….
Il a donc choisi la banque mais au bout de quelques mois, il ne pouvait supporter les portes blindées, les barreaux aux fenêtres, les codifications des portes enfin bref, la non reconnaissance de l’adulte qu’il était devenu. Il voulait s’investir pour le bien être des personnes, le contact humain tout en gardant et respectant une certaine liberté.
Par hasard et par curiosité, j’ai donc postulé comme animateur dans une maison de retraite, puis, au fil du temps je me suis vite senti à l’aise à leur contact, ils étaient parfois grincheux, mais j’avais toujours un sourire ou un mot gentil à leur dire, en contre partie de quoi ils m’ apportaient beaucoup de leur sagesse, et de leur expérience de vie.
 Au fil des années, je suis resté avec eux et ils m’ont adopté.  Ce qui m’a permis d’évoluer dans ma fonction, car grâce à mon courage et ma ténacité, je suis devenu petit à petit directeur de Maison de Retraite, tout au long de ma carrière et sur les différents établissements que j’ai pu diriger, le mot DIGNITE était toujours la « racine » de mon projet d’établissement avec lequel je travaillais en collaboration avec l’ensemble des salariés de la structure et des intervenants extérieurs.
 Maintenant cela fait 30 ans que j’exerce ce métier.

C’est un métier passionnant ou les contacts sont nombreux, du personnel, aux personnes âgées et ou le mot «respect» veux encore dire quelque chose. Ce que j’apprécie le plus  dans cette profession c’est le côté psychologique de soutien de l’être vieillissant et l’accompagnement  du parcours  de la vieillesse jusqu’à la fin de vie.

Philippe BERTERO 

vendredi 7 novembre 2014

L'imprimante 3D, une nouvelle impression.


Jusqu'à aujourd’hui, les objets que l’on utilise quotidiennement sont fabriqués combinant trois techniques : par enlèvement de matière (découpe, fraisage, rabotage,…), par rajout ou combinaison de plusieurs matières (soudage, collage, tissage,…) et par déformation de matière (emboutissage, pliage, moulage,…). La fabrication d’une pièce nécessite de nombreux outils et d’infrastructures pour la mise en œuvre. 

Avec l’impression 3D ou fabrication additive, la technique est radicalement différente puisque la pièce est fabriquée en un seul passage couche après couche à partir d’un fichier numérique. Cette technique permet de concevoir sans devoir se soucier des contraintes techniques telles que les angles de dépouille, les rayons, le seuil d’injection, le prix du moule, etc… Contrairement aux autres procédés de fabrication le coût d’une pièce imprimée sera toujours le même que l’on en fabrique une ou 10 000, ce qui dans certains cas n’est pas forcement rentable notamment pour la production en grande série.
Pour être exact l’impression 3D n’est pas nouvelle, elle existe depuis environ 30 ans. Elle fut développée  pour le prototypage rapide et longtemps restée à un usage industriel.
Le premier procédé utilisé était la stéréolithographie : un bain de résine photosensible est  attaqué par des passages successifs de  flashs de lumière ultraviolets. Une pellicule de plastique se forme automatiquement à la surface du bain jusqu’à créer un volume tridimensionnel.
Ce procédé fut breveté en 1984 par trois français mais l’abandonnèrent faute de voir un avenir. Le brevet fut repris et mise au point par  un ingénieur américain. Il créa en 1986 3D System, premier fabricant mondial d’imprimante 3D aujourd’hui.
Puis dans les années qui suivent arrivent d’autres inventeurs avec d’autres procédés de fabrication additive :

  FDM (Fuse Deposition Modeling - dépôt de fil fondu) : le matériau est fondu et poussé à travers une buse d’extrusion se déplaçant sur trois axes. Le plastique en fusion est déposé sur un plateau vierge couche après couche afin de former un volume tridimensionnel. 
 Modelage à jets multiples : cette technologie reprend le système des imprimantes à jet d’encre. Le plastique est utilisé sous forme liquide dans des cartouches. L’imprimante dépose une fine couche (2/100 de mm) de ce polymère photosensible, qui durcit immédiatement au contact des rayons UV
FLS (Frittage Laser Sélectif): l’imprimante contient une grande quantité de granulat à l’apparence poudreuse. Un laser puissant fait coaguler les particules entre elles. Lorsque le laser a terminé de balayer la surface, une nouvelle couche de poudre vient recouvrir l’objet, puis le laser recommence l’operation. Grâce à cette technologie, on peut obtenir des pièces solides souvent sur une base de poudre de nylon blanche, de céramiques, métaux et autres thermoplastiques. 
 
Aujourd’hui la technologie de l’impression 3D s’est fortement démocratisée grâce au procédé FDM, la technique la plus utilisée pour les imprimantes 3D personnelles. Elle devient accessible financièrement et techniquement au grand public.
Le marché est en pleine expansion et entre dans une phase de transition. Dans un monde où nos besoins sont de plus en plus spécifiques et dans lequel la tendance est de tout personnalisé, l’impression 3D est la technologie de demain.

Vincent PUECH

mercredi 22 octobre 2014

LANGAGE DES CHIFFRES - LANGAGE DES SIGNES


Et pourtant, le LANGAGE DES CHIFFRES  est très méconnu par certains , peu apprécié par d’autres,  voire dénigré par les plaisantins.
J’en  ai  fait mon langage  : Je le manipule tous les jours, je le multiplie en silence,  je le divise pour mieux régner, je le convertis pour être patriotique, je le majore pour la fiscalité et il devient ainsi  un vrai LANGAGE DES SIGNES.
Rien ne me destinait vers cette discipline : j’étais plutôt branchée sport (hand-ball) avec un esprit de compétition,  j’étais (et je le suis d’ailleurs toujours)  une  passionnée de la nature au sens très large incluant la faune, la flore et les espaces et une  adepte de sa protection environnementale et de ses ressources,  mais rien n’est finalement incompatible.
J’envisage même de le transformer en LANGAGE INTER GENERATIONS par un service comptable à la carte sur place, prêt à être consommé par les PME-PMI qui sont foison dans notre région et qui trop souvent délaissent ce poste lors de leur gestion.
Mon projet est pour l’instant en germination,  mais la terre riche du LUBERON saura lui apporter la fertilisation nécessaire pour qu’il grandisse et qu’il prospère .

                                                                                      Maryse Pont "CREATEUR AU FEMININ"

lundi 20 octobre 2014

De Dalat (Indochine) à Pertuis


Un  ailleurs, de nouveaux espaces, une autre culture. C’est ancré en moi, mon enfance a été baignée par les récits de mon père, de son enfance en Indochine et d’autres ailleurs. Alors quand adulte, l’opportunité s’est présentée, je n’ai pas hésité.
En épousant un militaire, je savais ce qui m’attendait. Personnellement, déménager n’est pas un problème, c’est juste une nouvelle aventure qui commence. L’important c’est de rapidement s’installer, prendre des repères, inscrire les enfants dans les écoles, lier des liens.
Aussi, partir vivre en Afrique ne m’a posé aucun problème .Valises, garde meuble, caisse maritime, toute une organisation…Mais à la clé, un dépaysement total, une autre culture, une autre approche…Ouvrir les yeux, écouter, communiquer. Explorer le pays de fond en comble, nuits à la belle étoile, suivre des pistes en 4x4 au milieu de nulle part pour découvrir ce que l’on ne verra nulle part ailleurs et faire de belles rencontres.
Puis c’est le retour en France, on en revient enrichi mais changé aussi…Le retour à la civilisation occidentale, le cinéma, les spectacles…et les déménagements qui recommencent pour m’amener à Pertuis …jusqu'au prochain grand départ, peut-être un jour, c’est possible.
Dans tous ces lieux où j’ai vécu j’ai rencontré des amis, des vrais, ceux que l’on s’arrange pour voir à l’occasion de vacances ou de week-end prolongés; ceux avec qui on garde le contact même s’ils sont loin.
Une vie riche et belle, qui me convient.
Ce parcours, pendant lequel j’ai occupé différents emplois administratifs, ces expériences, m’ont permis de développer une large étendue de compétences professionnelles dans le domaine du secrétariat et ses périphériques mais aussi une polyvalence et une faculté d’adaptation aux postes qui me sont confiés.  Aujourd’hui  installée à Pertuis, je suis à la recherche d’un emploi d’assistante administrative.

Martine Panier, assistante administrative

AVENTURES HUMAINES


BnF, Arts du spectacle © Claude Lê-Anh
L'être humain est plein de ressources insoupçonnées, chacun d'entre-nous n'imagine même pas à quel point il est capable de découvrir, d'imaginer, de bâtir, de mettre les choses et les hommes en mouvement avec efficacité et harmonie.

Dit comme ça, on pourrait s'imaginer dans le dernier spectacle de Carolyn Carlson (danse contemporaine), dans lequel les voiles et les corps donnent progressivement vie à un rêve que seul le chorégraphe à eu l'audace d'imaginer.

Eh bien, dans mon quotidien, toutes ces ressources, toute cette énergie, toute cette débauche d'idées et de savoir-faire est au service d'une seule cause : LE PROJET !

Enfin, ça c'est la théorie, la pratique est souvent un peu plus, comment dire, désordonnée ! Et c'est pour cela qu'un zeste de coordination, un subtil saupoudrage de conseils et une bonne dose de motivation sont nécessaires pour que la mayonnaise prenne.
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Finalement, la gestion de projet, puisque c'est de cela qu'il s'agit, ce n'est jamais que rappeler sans cesse que l'on va atteindre ensemble un objectif commun que l'on croyait tous individuellement surhumain.

Robert BOYER