mercredi 12 novembre 2014

Travailler et… Chanter !

Je suis toujours amusé par les réactions de mes interlocuteurs à qui j'annonce que je chante dans une chorale. Étonnement, surprise, admiration parfois. Dans tous les cas, cela ne laisse pas indifférent !

Les chorales ont parfois une réputation vieillotte pour qui ne connait pas bien ce monde enchanteur. Mais il n’y a pas que des chorales paroissiales et tous les grands compositeurs se sont essayés à créer des partitions fameuses qui demeurent des références universelles dans le monde de la musique. Je pense aux cantates de Bach ou au requiem de Mozart, entre autres merveilles du répertoire choral.

Le vocabulaire employé dans le chant-choral est souvent commun avec celui des sportifs : travail du souffle, rythme, posture, tonicité musculaire, stretching, relaxation, lâcher-prise, concentration des énergies, endurance, synchronisation, harmonisation etc…

Je peux donc vous affirmer que chanter est bel et bien un sport. De plus, la pratique du chant en chorale demande une grande discipline et beaucoup d’investissement personnel. En effet, en plus des répétitions généralement hebdomadaires, il faut souvent se préparer individuellement avant de rejoindre le groupe, en répétant chez soi à l’aide de fichiers musicaux et, bien sûr, de la partition.

Pour plagier un célèbre gaulois de bande dessinée, je suis tombé dedans lorsque j’étais petit ! Le collège du Pas-de-Calais où je suis allé étant enfant était alors doté d’une professeure de musique passionnée qui ne se lassait pas de revenir sur l’ouvrage pour tenter de parvenir à la perfection. Elle y parvenait souvent et cette exigence valu au Chœur Légendaire la participation à de célèbres concours, dont celui de l’Ange d’Or qui récompensait les finalistes en les faisant figurer dans des enregistrements de chants de Noël édités sur disques vinyles.

Le mélanges des voix a quelque chose de fascinant, il est comme une alchimie de précision et le beau a tôt fait de se transformer en laid si la justesse vocale n’est pas au rendez-vous !

De fil en aiguille, une passion est née en moi. Celle-ci ne m’a jamais quittée et j’ai presque toujours réussi à la concilier avec mon travail.
En effet, en tant que responsable de magasins, j’ai pourtant pas mal roulé ma bosse et j’ai ainsi pu rejoindre des chorales de Blois, Nancy, Béthune, Lille et le Chœur Cantabile d’Aix-en-Provence dont je fais partie depuis 7 ans maintenant, toujours avec le même bonheur ! J'en ai d'ailleurs créé la page Facebook.

Les chorales ont cette faculté de fédérer des personnes venues d’horizons très divers. Le seul point commun des membres d’une chorale est la voix humaine que chacun offre à l’ensemble au service d’une œuvre commune pour essayer d’atteindre la perfection.

N’est-ce pas l’objectif de toute Entreprise ?
                                                                                                        Hugues VERLEY

HISTOIRE D’UN ENFANT DEVENU REALITE

Il était une fois l’histoire d’un petit garçon du nom de Philippe, qui habitait Paris et qui venait souvent voir ses grands parents en Auvergne pendant les vacances.
Philippe était très content de venir voir sa famille, mais il ne partait jamais sans aller faire une visite à une vieille tante de sa grand-mère, qui se trouvait dans un hospice tenu par une congrégation de sœurs. Et oui, pour lui  c’était un supplice d’aller voir cette personne qu’il ne connaissait pas, tapie dans son lit en position fœtale, un bonnet en dentelle sur la tête et ne parlant qu’en grognant.
 Ce qui lui venait à l’esprit du gamin qu’il était, c’était l’odeur piquante d’urine mélangée avec l’odeur du cirage de parquet, le mélange ne faisait pas bon ménage dans son estomac, et il n’avait de cesse que de sortir de cet endroit.
La vieillesse lui faisait peur, et il ne comprenait pas pourquoi ces gens âgés avaient la peau plissée et qu’ils changeaient de caractère.
Le petit garçon grandit et continua ses études jusqu’au jour ou il fallut décider  d’une orientation, et oui c’est le gros dilemme que rencontre tous les parents, après des orientations telles que le commerce, la décoration, la banque….
Il a donc choisi la banque mais au bout de quelques mois, il ne pouvait supporter les portes blindées, les barreaux aux fenêtres, les codifications des portes enfin bref, la non reconnaissance de l’adulte qu’il était devenu. Il voulait s’investir pour le bien être des personnes, le contact humain tout en gardant et respectant une certaine liberté.
Par hasard et par curiosité, j’ai donc postulé comme animateur dans une maison de retraite, puis, au fil du temps je me suis vite senti à l’aise à leur contact, ils étaient parfois grincheux, mais j’avais toujours un sourire ou un mot gentil à leur dire, en contre partie de quoi ils m’ apportaient beaucoup de leur sagesse, et de leur expérience de vie.
 Au fil des années, je suis resté avec eux et ils m’ont adopté.  Ce qui m’a permis d’évoluer dans ma fonction, car grâce à mon courage et ma ténacité, je suis devenu petit à petit directeur de Maison de Retraite, tout au long de ma carrière et sur les différents établissements que j’ai pu diriger, le mot DIGNITE était toujours la « racine » de mon projet d’établissement avec lequel je travaillais en collaboration avec l’ensemble des salariés de la structure et des intervenants extérieurs.
 Maintenant cela fait 30 ans que j’exerce ce métier.

C’est un métier passionnant ou les contacts sont nombreux, du personnel, aux personnes âgées et ou le mot «respect» veux encore dire quelque chose. Ce que j’apprécie le plus  dans cette profession c’est le côté psychologique de soutien de l’être vieillissant et l’accompagnement  du parcours  de la vieillesse jusqu’à la fin de vie.

Philippe BERTERO 

vendredi 7 novembre 2014

L'imprimante 3D, une nouvelle impression.


Jusqu'à aujourd’hui, les objets que l’on utilise quotidiennement sont fabriqués combinant trois techniques : par enlèvement de matière (découpe, fraisage, rabotage,…), par rajout ou combinaison de plusieurs matières (soudage, collage, tissage,…) et par déformation de matière (emboutissage, pliage, moulage,…). La fabrication d’une pièce nécessite de nombreux outils et d’infrastructures pour la mise en œuvre. 

Avec l’impression 3D ou fabrication additive, la technique est radicalement différente puisque la pièce est fabriquée en un seul passage couche après couche à partir d’un fichier numérique. Cette technique permet de concevoir sans devoir se soucier des contraintes techniques telles que les angles de dépouille, les rayons, le seuil d’injection, le prix du moule, etc… Contrairement aux autres procédés de fabrication le coût d’une pièce imprimée sera toujours le même que l’on en fabrique une ou 10 000, ce qui dans certains cas n’est pas forcement rentable notamment pour la production en grande série.
Pour être exact l’impression 3D n’est pas nouvelle, elle existe depuis environ 30 ans. Elle fut développée  pour le prototypage rapide et longtemps restée à un usage industriel.
Le premier procédé utilisé était la stéréolithographie : un bain de résine photosensible est  attaqué par des passages successifs de  flashs de lumière ultraviolets. Une pellicule de plastique se forme automatiquement à la surface du bain jusqu’à créer un volume tridimensionnel.
Ce procédé fut breveté en 1984 par trois français mais l’abandonnèrent faute de voir un avenir. Le brevet fut repris et mise au point par  un ingénieur américain. Il créa en 1986 3D System, premier fabricant mondial d’imprimante 3D aujourd’hui.
Puis dans les années qui suivent arrivent d’autres inventeurs avec d’autres procédés de fabrication additive :

  FDM (Fuse Deposition Modeling - dépôt de fil fondu) : le matériau est fondu et poussé à travers une buse d’extrusion se déplaçant sur trois axes. Le plastique en fusion est déposé sur un plateau vierge couche après couche afin de former un volume tridimensionnel. 
 Modelage à jets multiples : cette technologie reprend le système des imprimantes à jet d’encre. Le plastique est utilisé sous forme liquide dans des cartouches. L’imprimante dépose une fine couche (2/100 de mm) de ce polymère photosensible, qui durcit immédiatement au contact des rayons UV
FLS (Frittage Laser Sélectif): l’imprimante contient une grande quantité de granulat à l’apparence poudreuse. Un laser puissant fait coaguler les particules entre elles. Lorsque le laser a terminé de balayer la surface, une nouvelle couche de poudre vient recouvrir l’objet, puis le laser recommence l’operation. Grâce à cette technologie, on peut obtenir des pièces solides souvent sur une base de poudre de nylon blanche, de céramiques, métaux et autres thermoplastiques. 
 
Aujourd’hui la technologie de l’impression 3D s’est fortement démocratisée grâce au procédé FDM, la technique la plus utilisée pour les imprimantes 3D personnelles. Elle devient accessible financièrement et techniquement au grand public.
Le marché est en pleine expansion et entre dans une phase de transition. Dans un monde où nos besoins sont de plus en plus spécifiques et dans lequel la tendance est de tout personnalisé, l’impression 3D est la technologie de demain.

Vincent PUECH